vendredi 6 mars 2009

Un câlin s.v.p.

Lorsque j'ai commencé, après les Fêtes, à écrire quelques poèmes, un ami m'a aimablement suggéré d'en rédiger un sur les "hugs", ou câlins en bon français. Je crois que c'est parce qu'il les apprécie beaucoup et je le comprends, moi aussi… Je lui dédie donc ce poème, en attendant notre prochain câlin!



Un câlin



Un câlin c'est tellement sympathique

Et parfois je dirais même que c'est magique


Ça nous remet le cœur à l'endroit

Surtout les jours où il fait un peu froid


Imaginez la chaleur d'une caresse

Sans arrière-pensée, seulement de la tendresse


C'est la bouée de sauvetage des mal-aimés

Des célibataires, des enfants et des curés…


Je tends les bras et j'accueille ton cœur

De ton côté tu me partages ta chaleur


Je te donne un peu de mon amour

Et je reçois tendrement le tien en retour


Pas de gêne, de sous-entendu, ni de honte

Seule l'affection est là qui monte


Avec quelle grâce les enfants le donnent

On sent tout de suite combien ils s'abandonnent


C'est un geste qui dit beaucoup en amitié

Surtout lorsqu'on sent qu'il est partagé


Une grande auteure* un jour a écrit

Que pour être heureux, ça prend des câlins dans la vie


Pas seulement un ou deux de temps en temps

Mais quatre (4) par jour et ça régulièrement!


Comme ce serait extraordinaire

Si on répandait cette coutume sur la terre


Offrir chaque jour des câlins à ceux que nous aimons

Et à tous ceux qui sont seuls comme de raison


Alors dès maintenant je m'y mets

J'échange avec vous mes câlins virtuels et concrets


Recevez-les avec toute mon affection

C'est de bon cœur et avec un brin de passion


* Il s'agit d'Elizabeth Kübler-Ross, psychiatre américaine d'origine suisse, auteure de nombreux livres sur les stades de la mort. Tiré de son volume "Mémoires de vie, mémoires d'éternité."

Françoise

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