Lorsque j'ai commencé, après les Fêtes, à écrire quelques poèmes, un ami m'a aimablement suggéré d'en rédiger un sur les "hugs", ou câlins en bon français. Je crois que c'est parce qu'il les apprécie beaucoup et je le comprends, moi aussi… Je lui dédie donc ce poème, en attendant notre prochain câlin!
Un câlin
Un câlin c'est tellement sympathique
Et parfois je dirais même que c'est magique
Ça nous remet le cœur à l'endroit
Surtout les jours où il fait un peu froid
Imaginez la chaleur d'une caresse
Sans arrière-pensée, seulement de la tendresse
C'est la bouée de sauvetage des mal-aimés
Des célibataires, des enfants et des curés…
Je tends les bras et j'accueille ton cœur
De ton côté tu me partages ta chaleur
Je te donne un peu de mon amour
Et je reçois tendrement le tien en retour
Pas de gêne, de sous-entendu, ni de honte
Seule l'affection est là qui monte
Avec quelle grâce les enfants le donnent
On sent tout de suite combien ils s'abandonnent
C'est un geste qui dit beaucoup en amitié
Surtout lorsqu'on sent qu'il est partagé
Une grande auteure* un jour a écrit
Que pour être heureux, ça prend des câlins dans la vie
Pas seulement un ou deux de temps en temps
Mais quatre (4) par jour et ça régulièrement!
Comme ce serait extraordinaire
Si on répandait cette coutume sur la terre
Offrir chaque jour des câlins à ceux que nous aimons
Et à tous ceux qui sont seuls comme de raison
Alors dès maintenant je m'y mets
J'échange avec vous mes câlins virtuels et concrets
Recevez-les avec toute mon affection
C'est de bon cœur et avec un brin de passion
* Il s'agit d'Elizabeth Kübler-Ross, psychiatre américaine d'origine suisse, auteure de nombreux livres sur les stades de la mort. Tiré de son volume "Mémoires de vie, mémoires d'éternité."
Françoise
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