samedi 28 mars 2009

L'école des animaux

Voici une petite histoire trouvée sur Internet avec une morale intéressante.

Il était une fois une ferme où vivaient ensemble de nombreux animaux.
Ils se réunirent en conseil et s’avisèrent qu’il était grand temps de résoudre les problèmes d’un monde nouveau.
Alors ils décidèrent de fonder une école de la vie. Tous étaient enchantés de cette décision. Enfin quelque chose qui leur permettrait d’être tous égaux. Ils choisirent 4 matières obligatoires pour tous les animaux: La course, la grimpée, la nage et le vol.



Le Canard…
…était très fort en natation, même meilleur nageur que son professeur.
Mais ses notes étaient à peine passables en vol et franchement mauvaises en course.
Alors, on le força à rester après l’école et même à abandonner la natation pour s’exercer à courir. Ses pattes palmées finirent par s’user et il devint tout juste moyen en natation. Mais dans cette école, on acceptait la moyenne, alors personne ne s’en inquiéta, sauf le canard…

Les Lapins
…étaient les meilleurs coureurs de leur classe, mais ils firent une dépression nerveuse causée par tout le travail de rattrapage qu’on leur faisait faire en natation.
Ils firent l’école buissonnière et retournèrent nourrir les poussins.

L'écureuil
… excellait à grimper mais son inaptitude pour le vol le frustrait énormément.
Il faut dire que ses professeurs s’obstinaient à le faire voler de bas en haut des arbres…
A force de s’étirer pour prendre son envol, il s’est blessé à l’aine et ses notes ont baissé en grimpée et en course.
Alors, il s’est remis à grignoter.

Les oiseaux
… étaient difficiles à discipliner.
Au cours de grimpée, ils étaient toujours les premiers rendus au sommet des arbres, mais ils s’obstinaient à voler au lieu de grimper comme les autres…

A la fin de l’année scolaire, un poisson surdoué qui nageait exceptionnellement bien, qui pouvait courir et voler un peu obtint les meilleures notes et le prix d’excellence…

Les chiens fondèrent leur propre école avec les grenouilles, l’administration ne voulant pas ajouter des cours de ballon et de plongée au programme.

Cette fable a-t-elle une morale?…

Il vaut beaucoup mieux apprendre à s’aimer tel que l’on est, même si on est un âne…
Je suis unique sur cette Terre et mes talents sont complémentaires à ceux des autres. Alors pourquoi les envier? Ça prend de tout pour faire un monde…
C’est pas si «bête» après tout, qu’en pensez-vous?

Mais je ne dois pas oublier…
J'ai le choix entre rester une chenille, si belle soit-elle,
ou devenir le superbe papillon que je dois être.

Françoise


4 commentaires:

  1. Belle fable!

    Ma conclusion: il faut s’améliorer dans la vie tant que c’est possible. Mais il y a des limites que nous ne pouvons franchir et devons accepter.

    Bon week-end

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  2. Françoise,

    Belle fable qui résume bien de nos combats parfois inutiles, mais pas toujours. Avancer, c'est important, trop insister enlève souvent le plaisir de vivre.

    Alors,bravo pour les personnes que nous sommes sans remords ni regrets.

    Raymonde

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  3. Merci Raymonde de ce beau commentaire. Dans le fond, ça revient presque à mettre en application la prière de la sérénité:

    Mon Dieu,
    Donnez-moi la sérénité
    D'accepter
    Les choses que je ne puis changer,
    Le courage
    De changer les choses que je peux,
    Et la sagesse
    D'en connaître la différence.
    Amen

    Françoise

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