Voici une petite histoire que m'a envoyée Thérèse après avoir lu mon résumé de "Confession d'un cardinal". Je suis d'accord avec elle que cette anecdote donne un bel exemple de l'Église avec ses conventions et ses lois vs l'Église, signe de la tendresse de Dieu pour chacun de ses enfants.
Parfois, on refuse des personnes dans une communauté paroissiale, religieuse ou laïque parce que les responsables ne les trouvent pas assez bien pour s'engager et servir le Seigneur dans cette communauté. Trop blessés par la vie, divorcés remariés, union de fait plutôt que mariage, homosexuels, sidéens, alcooliques ou drogués, marginaux, etc. etc... Dire que Jésus se tenait avec des apôtres plus qu'imparfaits (Pas d'instruction, Judas l'a trahi, Pierre l'a renié, ils se sont tous sauvés lorsqu'on l'a arrêté...), avec des malades, des éclopés de la vie, des prostituées, des voleurs... Avec qui serait-il s'il revenait sur Terre maintenant? Probablement avec les plus pauvres et faibles de la société, les laissés pour compte des dirigeants civils ou religieux et des "bons chrétiens"...
Alors, pensons-y à deux fois lorsque nous viendra l'idée de repousser quelqu'un ou d'en avoir peur parce qu'il est différent de nous qui sommes si parfaits... Ne craignez rien, je m'inclus totalement dans ces personnes qui se permettent d'en juger d'autres, ça m'arrive encore souvent malheureusement...
Voici donc cette petite histoire:
Un jour, un homme coiffé d'un chapeau brun, entra dans une église et prit place au premier rang. Lorsque les fidèles entonnèrent le premier cantique, l'un des marguilliers lui demanda aimablement d'enlever son couvre-chef.
"Non" répondit l'homme, je préfère le garder!"
Consternation dans l'église! Le plus ancien des marguillers, appelé à la rescousse, pria l'homme de se découvrir, mais lui aussi essuya un refus. On fit venir le bedeau, sans succès.
"J'ai le droit de garder mon chapeau, dit l'homme, et personne ne peut m'en empêcher!"
En désespoir de cause, le bedeau demanda à la présidente de l'association féminine d'essayer à son tour. Ce qu'elle fit... en vain! Après le service, le curé s'approcha de l'entêté et lui dit sur un ton le plus aimable:
" Ce fut un grand plaisir de vous avoir parmi nous ce matin. Vous êtes le bienvenu et vous pourrez venir régulièrement prier le Seigneur avec nous. Cependant, la coutume exige que les hommes se découvrent pendant toute la durée de la célébration. J'espère qu'à l'avenir, vous vous conformerez à cet usage."
Et l'homme au chapeau de répondre:" Merci beaucoup! C'est très gentil de m'accueillir ainsi. En fait, je fréquente votre église depuis trois ans, mais aujourd'hui, c'est la première fois que quelqu'un fait attention à moi. Grâce à mon chapeau, j'ai eu le plaisir de parler à plusieurs marguillers, au bedeau, à madame la présidente et maintenant à vous-même, qui auparavant aviez toujours l'air trop occupé pour m'adresser la parole. N'est-ce pas un vrai miracle?"
Très intéressant.
RépondreSupprimerJe trouve qu'il y a beaucoup trop de jugement et pas assez de louanges. Il faut dire que c'est dans notre culture. Il y a beacucoup à faire pour que ça change.
J'aime bien vous lire et je reviendrai
Gelisa