vendredi 28 août 2009

Aimez-vous les devinettes?

Je ne sais pas si vous aimez comme moi les devinettes. Je trouve que c'est un passe-temps intéressant à l'occasion et ça nous travaille la "cocologie". En voici quelques-unes que j'ai eu l'occasion de partager avec mes amis de la Cordée. Parmi elles, des dingbats où il faut trouver une expression à travers le mot écrit.
Par exemple: EDNMO ? on y retrouve l'expression: le monde à l'envers! Alors, ça vous tente d'essayer? A vos crayons. Prêts? Partez!

Dingbats:
  • tout é
  • rouleauêtre
  • poi re
  • kit ou ou
  • e0a0u
  • oecompasil
  • 100=lé
  • dt
  • soaseur
  • istoir
  • peiamene
  • jouejoue
Devinettes:
  • On ne le voit pas, mais il est toujours devant nous et uniquement devant nous. Qui est-ce ?
  • Plus il est chaud, plus il est frais. Qui est-ce?
  • Complétez cette suite logique : S - C - Q - T - D - U - ?

Vous avez une semaine pour trouver les réponses avant que je revienne de vacances. Ça tombe bien, demain on annonce de la pluie, ça pourra vous distraire! Smileycons!
Si vous pensez avoir trouvé les bonnes réponses Smileycons! envoyez-moi un courriel (en cliquant sur la petite enveloppe blanche au bas du message...) D'ici là je pars avec ma roulotte pour aller jouer dans la nature.

A la prochaine semaine,
Smileycons!
Françoise

Je me promène

Smileycons!
J'espère que mes lecteurs, lectrices se portent bien. Je vais m'absenter encore une semaine car j'ai encore quelques jours de congé où j'irai en camping Smileycons!dans Bellechasse. C'est un beau coin du Québec, de jolis villages intéressants et des paysages de campagne, de fleuve ou de montagnes.

Avant de partir, je vous partage ce petit texte que j'ai reçu et qui m'a fait sourire. Smileycons!

L'emploi du pronom indéfini...

« Il était une fois quatre individus qu'on appelait
Tout le monde - Quelqu'un
- Chacun - et Personne.


Il y avait un important travail à faire,
Et on a demandé à Tout le monde de le faire.
Tout le monde
était persuadé que Quelqu'un le ferait.
Chacun
pouvait l'avoir fait, mais en réalité Personne ne le fit.


Quelqu'un
se fâcha car c'était le travail de Tout le monde !
Tout le monde
pensa que Chacun pouvait le faire
Et Personne ne doutait que Quelqu'un le ferait…

En fin de compte, Tout le monde fit des reproches à Chacun
Parce que Personne n'avait fait ce que Quelqu'un aurait pu faire.


*** MORALITÉ ***

Sans vouloir le reprocher à Tout le monde,
Il serait bon que Chacun
Fasse ce qu'il doit sans nourrir l'espoir
Que Quelqu'un le fera à sa place
Car l'expérience montre que
Là où on attend Quelqu'un,
Généralement on ne trouve Personne !


Smileycons!
Drôle n'est-ce pas?? Mais comme ça ressemble à ce qui se passe souvent, ne trouvez-vous pas? Je vous suggère donc de transférer cette petite histoire à Tout le monde afin que Chacun puisse l'envoyer à Quelqu'un sans oublier Personne...

Je vous souhaite une belle semaine et au plaisir de vous revoir.

Françoise

dimanche 23 août 2009

Un québécois talentueux

Connaissez-vous le pianiste compositeur Steve Barakatt? C'est un pianiste, chanteur et compositeur canadien d'origine libanaise né le 17 mai 1973 à Québec. Je l'ai découvert à l'émission Second Regard de Radio-Canada et j'ai eu le goût d'en connaître un peu plus sur lui.

Issu d'une famille d’amants de la musique, Steve est envoûté dès 4 ans par la musique et commence des leçons de piano. Durant les quinze années suivantes, il étudie la musique classique, puis le jazz. Steve a vécu des expériences musicales très stimulantes dès son plus jeune âge. Il a notamment joué comme soliste invité pour l’Orchestre symphonique de Québec alors qu’il n’était âgé que de 13 ans.

Musicien polyvalent et créatif, il est invité à participer à des enregistrements et à des concerts avec une pléiade d’artistes et ensembles dont le Chœur de l’armée rouge et l’Orchestre philharmonique de Tokyo. Vrai passionné de la musique, il prend plaisir à explorer tous les styles musicaux.

Sa recherche de spiritualité le mène un peu partout à travers le monde. Sa famille était chrétienne maronite et au Canada, il a connu la religion catholique. Il découvre dans ses voyages le bouddhisme et l'hindouisme. Pour lui, son inspiration ne peut lui venir qu'avec une certaine forme de spiritualité. Durant un voyage en Russie, il rencontre celle qui va devenir son épouse et adopte tout naturellement la religion chrétienne orthodoxe, qu'il trouve au carrefour des religions orientales et occidentales.

Steve Barakatt a enregistré son premier album solo Double Joie à 14 ans. Il a ensuite composé et produit une série d’albums: Audace, Escape, Steve Barakatt LIVE, Québec, Eternity, A Love Affair et All About Us. Ces enregistrements sont distribués dans plus de 15 pays et sa musique est diffusée par plusieurs centaines de stations de radio et de télévision.

Au Québec, Steve découvre en 1995 la jeune chanteuse Natasha St-Pier et produit son premier album Émergence. Il produit également l'enregistrement officiel de l'hymne national canadien et américain pour les Expos de Montréal.

Au cours de l’année 2003, Steve Barakatt a décidé de mettre en œuvre un projet d’envergure : composer et concevoir un spectacle symphonique sous le thème des 16 grandes étapes de l’expérience humaine. Après plus de 30 mois de création, il présente le 30 septembre 2005 la première mondiale d'Ad Vitam Aeternam au Grand Théâtre de Québec accompagné par l’Orchestre symphonique de Québec. Cette production fut également un évènement officiel des fêtes du 400e anniversaire de la ville de Québec présentée les 18 et 19 juin 2008 au Grand Théâtre de Québec.

J'ai été touchée par la profondeur qui se dégage de ce jeune homme et par l'immense talent qu'il possède et met au service du monde entier. On sent que son âme est habitée et il se dégage de lui à la fois une force et une douceur. Je vais assurément me procurer le CD d'Ad vitam Aeternam afin de mieux apprécier son œuvre. Je suis contente d'avoir découvert ce magnifique talent de la ville de Québec.

Françoise


Baie-Johan Beetz


Je vous présente un petit village de la côte Nord, entre Havre St-Pierre et Natashquan: Baie-Johan Beetz. Son histoire est particulière. Ce village de 69 habitants fut jadis fondé par un québécois et des beaucerons en 1858. Vers 1897 est arrivé au village un belge de 21 ans Johan Beetz, de noble famille et qui était en peine d’amour suite au décès de sa fiancée. Il avait rencontré un français qui lui avait conseillé de venir vivre à cet endroit. Il a donc construit une grande maison (celle de la photo, que les habitants du coin appellent encore "Le château") et s’est marié l’année suivante avec une jeune fille de 14 ans. Ils ont eu 11 enfants ensemble en plus d’avoir adopté les deux sœurs de l’épouse de Johan Beetz. Vétérinaire et artiste - il élevait des renards - il se sentait utile à cet endroit en soignant les villageois. Ceux-ci ne tardèrent pas à donner son nom au village.

C’était aussi un artiste-peintre. Il a décoré sa maison de plusieurs peintures en y peignant sur les portes et les murs.
Fort riche, il aura vis-à-vis des gens de sa région une attitude à l’opposé de celle des rapaces marchands de la Compagnie de la baie d’Hudson. Il paiera leurs fourrures à des prix que trappeurs blancs et indiens n’avaient jamais pu imaginer. Et cela ne l’empêchera pas de s’enrichir en vendant à très bon prix les peaux en question aux fourreurs parisiens.

En 1917, il apprend que la grippe espagnole fait rage un peu partout en Europe et au Canada. Il décide de mettre tout le village en quarantaine. Ce qui veut dire que personne n’avait le droit d’entrer ou de sortir du village. Ce fut le seul endroit qui fut préservé de ce fléau. Vers 1930, il vend sa maison à Mme Fyfe de Philadelphie car il veut rejoindre ses enfants qui partent un à un pour se faire instruire à Québec. À cet endroit, il aurait oeuvré pour la fondation du jardin zoologique de Québec. Il est mort sans revenir au village qui porte son nom.

En somme, cet homme réunissait en lui des qualités qu’on ne retrouve que très rarement chez un seul homme: c’était un chercheur, un écrivain, un dessinateur, un homme d’affaires prospère et un père de famille comblé.
Belle histoire, n'est-ce-pas? Voici encore quelques photos de cet endroit que j'ai prises en voyage.

Françoise




samedi 22 août 2009

En cherchant

Voici un autre poème de M. Roland Jomphe, chantre de la Minganie que j'ai découvert durant mes vacances. Sur le thème de la spiritualité que j'apprécie énormément.
Nous sommes toujours à la recherche de quelque chose ou quelqu'un de plus grand que nous afin de répondre à nos questions humaines et dépasser notre finitude.
Souvent, nous le cherchons trop loin, nous le pensons inaccessible alors qu'il est tout près de nous...
Françoise


EN ATTENDANT, EN CHERCHANT

Comme une goutte d'eau
parmi les océans
Comme emprisonné
à travers l'humanité
N'ayant pas appris à la science
à définir ta puissance.

En regardant au loin
je te cherche Seigneur

Comme le bateau encalmé
à la brume du large
Comme une petite roue
à l'horloge du monde
Comme nuage entraîné
au tourbillon de liberté

En regardant plus loin
je te cherche Seigneur

À travers l'espace de la vie
au bout de la patrie
Au passé à l'avenir
je voudrais te découvrir
je crois que malgré tout
Tu es présent partout

En regardant autour
je te cherche Seigneur

Tu existes à quelque part
à l'arrivée, au départ
La vie, l'expérience
les années, les saisons
Éternelles raisons

En regardant partout
je te cherche Seigneur

Comme intelligence souveraine,
écoutant la race humaine
L'amour, la charité
Le pardon, la volonté
La foi, l'espérance
La croix ou la chance

En regardant plus près
je te cherche Seigneur

Je ne sais quoi te demander
Un peu de paix et de pardon
Un peu d'amour et de raison
Un peu d'espoir et de patience
Un peu de foi, d'intelligence
Et la santé pour travailler
En attendant de te rencontrer

J'oublie que tu m'attends
en te cherchant Seigneur.

(Roland Jomphe, Sur le rivage de la vie, 1986)



Rions de bon coeur

Voici une petite histoire pour rire un peu.
Un p'tit comique.... il ira loin..

Le professeur demande à l’élève le temps auquel sont conjugués les verbes de la phrase qui suit :
« Ils ne voulurent pas avoir d'enfant, mais ils en eurent six ».

L'élève répond :
« C'est au préservatif imparfait! »


Françoise

vendredi 21 août 2009

La cigale et la fourmi

Vous connaissez certainement la fable de Lafontaine, "La cigale et la fourmi". Elle fait l'éloge d'un travail besogneux et de la prise de responsabilité au lieu du plaisir sans prévoyance; compter d'abord sur soi et son travail pour accumuler des biens durant notre vie: valeurs de droite surtout. On y retrouve la façon de penser qui a prévalu longtemps dans notre société mais qui tend à se modifier depuis une quinzaine d'années. Voici la version originale et par la suite une adaptation québécoise moderne qui modifie radicalement la morale de cette histoire. J'ai ri mais je sentais un malaise car ça ressemble passablement à nos valeurs actuelles, sociales démocrates un peu à gauche. N'y aurait-il pas lieu de nous interroger sur nos nouvelles valeurs de société lorsqu'elles sont poussées à l'extrême? Vous me direz quelle version vous préférez.

VERSION ORIGINALE DE JEAN DE LAFONTAINE:


La Cigale, ayant chanté

Tout l'été
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue:
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau.
Elle alla crier famine
Chez la Fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu'à la saison nouvelle.
Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l'août, foi d'animal,
Intérêt et principal.
La Fourmi n'est pas prêteuse:
C'est là son moindre défaut.
Que faisiez-vous au temps chaud?
Dit-elle à cette emprunteuse.
Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
Vous chantiez? j'en suis fort aise:
Eh bien! dansez maintenant.


LA VERSION QUÉBÉCOISE MODERNE:


La fourmi travaille dur tout l'été ...
dans la canicule, elle construit sa maison et prépare
ses provisions pour l'hiver.

La cigale pense que la fourmi est stupide;
elle rit, danse et joue tout l'été.

Une fois l'hiver arrivé,
la fourmi est au chaud et bien nourrie.
La cigale grelottante de froid organise
une conférence de presse et demande
pourquoi la fourmi a le droit d'être au chaud
et bien nourrie tandis que les autres
moins chanceux comme elles ont froid et faim.

TVA organise des émissions en direct
qui montrent la cigale grelottante de froid
et passent des extraits vidéo de la fourmi
bien au chaud dans sa maison confortable
avec une table pleine de provisions. Pierre
Bruneau s'indigne au TVA 17 heures.

Les Québécois sont frappés que dans un pays si riche,
on laisse souffrir cette pauvre cigale tandis
que d'autres vivent dans l'abondance.
Les associations contre la pauvreté manifestent
devant la maison de la fourmi.

L'hélicoptère TVA survole le nid de la fourmi.
Les journalistes de LCN organisent
des interviews demandant pourquoi la fourmi est devenue riche
sur le dos de la cigale et interpellent le gouvernement pour
augmenter les impôts de la fourmi afin qu'elle paie sa juste part.
En réponse aux sondages,
le gouvernement rédige une loi sur l'égalité
économique et une loi (rétroactive à l'été) ...
d'anti-discrimination.

Les impôts de la fourmi sont augmentés
et la fourmi reçoit aussi une amende
pour ne pas avoir embauché la cigale comme aide.
La maison de la fourmi est saisie
par les autorités car la fourmi n'a pas assez d'argent
pour payer son amende et ses impôts. Les chefs syndicaux s'en
réjouissent et font une conférence de presse.

La fourmi n'a d'autre choix que de quitter
le Québec pour s'installer avec succès
en Alberta, la province la plus riche du Canada
avec ses sables bitumineux.

TVA fait un nouveau reportage sur la cigale
maintenant engraissée. Elle est en train de finir les dernières provisions
de la fourmi bien que le printemps soit encore loin.
Pierre Bruneau ne manque pas de signaler que c'est grâce à la
vigilance du groupe Québécor qu'une telle
injustice envers la cigale a été réparée.
Julie Snyder est émue aux larmes. Et Karl aussi.
Céline en fait même une chanson, René à ses côtés.

L'ancienne maison de la fourmi, devenue logement
social pour la cigale, se détériore car cette dernière
n'a rien fait pour l'entretenir.
Des reproches sont faits au gouvernement
pour le manque de moyens.
Une commission d'enquête est mise en place,
ce qui coûtera 10 millions.
La cigale meurt d'une overdose;
TVA, LCN et le Journal de Montréal commentent l'échec du
gouvernement à redresser sérieusement le problème des inégalités sociales.

La maison est squattée par un gang de coquerelles immigrées,
le gouvernement se félicite de la diversité
multiculturelle du Québec.
Les coquerelles organisent un trafic de marijuana
et terrorisent la communauté....

C'est comme ça que ça se passe dans
notre Beau Québec ! & Swing la bacasse etc...
(Merci au FM 93,3)

Françoise


La goutte d'eau

Je vous ai parlé dans mon précédent message d'un poète du Havre St-Pierre, surnommé le chantre de la Minganie. Il s'agit de Roland Jomphe, pêcheur et poète à ses heures, décédé en 2003. Il est l'auteur de plusieurs recueils et je vous partage un poème que j'aime beaucoup, tiré de son livre "Sur le rivage de la vie". J'aime le parallèle entre les gouttes d'eau de rivière et de mer et les êtres humains, connus ou anonymes. J'y ai trouvé matière à une réflexion profonde.

Françoise




La goutte d'eau


En regardant la terre
Au coin de l'horizon
En regardant la mer
La vie et la saison

Les lacs, les rivières, les fleuves : l'eau douce
Les mers, les golfes, les océans : l'eau salée
Trois fois plus d'eau que de terre

Et parmi toutes ces gouttes
Unité de la rivière, unité de l'océan

Où est la goutte plus utile
Où est la goutte plus importante

La profondeur, la surface
La vague qui brise
Le fond qui se cache
Le profond qui nous grise

Où est la goutte plus importante
Celle qu'on voit ou ne voit pas

Où est la goutte plus utile
Celle qui tient ou qui soutient

La profondeur
La surface

En regardant la terre
En regardant la mer
En regardant le monde
Les peuples de la terre
Humains de l'univers

Où est l'homme plus important
Où est l'homme plus utile

En profondeur
En surface

Celui qui tient ou qui soutient
Celui qu'on voit ou ne voit pas
Celui qui parle ou ne dit rien

Au destin de l'humanité
Au mystère de la vie
Sur la mer
Sur la terre
Où est donc le plus utile.

(Roland Jomphe, 1917-2003)

De retour!



Me voici de retour de vacances et sur le blogue, la tête et le coeur encore remplis des images de mer, de plages, de paysages marins et mes papilles gustatives frémissent encore au souvenir des morues, pétoncles, crevettes, crabes, turbots, si frais et délicieux. Quel délice pour les yeux et l'estomac!

J'ai fait un voyage extraordinaire sur la côte Nord. C'est une région du Québec qui mérite le détour. Nous avons eu une magnifique température alors qu'il semble que la météo était mitigée dans la région de Québec. C'est là que le soleil était parti en vacances! Je le comprends, les paysages sont fabuleux et il y a moins de pollution qu'en ville... Mes oreilles étaient enchantées de retrouver les accents acadiens, madelinots et gaspésiens.

Mes coups de coeur vont à la découverte des Iles Mingan, au large de Havre St-Pierre, et à Natashquan, pays de Gilles Vigneault. Quelles beautés naturelles! J'ai aimé également m'imprégner de la culture de cette région et de ses origines. J'ai découvert un peintre et un poète du Havre St-Pierre dont j'ai apprécié les oeuvres et je vous les ferai rencontrer dans de futurs messages.

Pas de grosse anecdote, sinon une fuite d'eau dans la roulotte où nous nous sommes retrouvés un beau matin avec quelques centimètres d'eau sur le plancher... Mais j'ai été capable de me débrouiller pour réparer. (Bravo Françoise, t'es bonne!...) Nous n'avons pas réussi à revenir par le traversier Godbout-Matane, nous avons donc fait l'aller-retour sur la route 138, un périple de 2400 km avec la roulotte, mes passagers et mes chiens. Ces derniers ont aimé leur voyage, ils ont couru sur les plages à tous les jours et se sont baignés dans la mer. Pour la plupart, c'était leur première expérience de nage. Ils avaient l'air plutôt surpris de découvrir que l'eau de mer n'était pas comme dans les sentiers en ville, elle était salée! Leur joie de courir librement faisait plaisir à voir.

J'ai réalisé que cet arrêt du travail et de la routine du quotidien durant quelques semaines m'a fait un bien immense. Je suis revenue reposée, enjouée, en forme pour reprendre le travail. Ma grande surprise fut de découvrir que je pouvais avoir bon caractère lorsque je ne suis pas trop stressée! J'ai donc pris conscience de 2 points importants pour améliorer ma qualité de vie et je compte bien les appliquer dès maintenant dans les situations qui se présentent à moi:
  1. Est-ce que ce qui arrive ou ce que je me sens obligée de faire m'appartient où si je veux faire les choses à la place d'un autre???
  2. Est-ce qui se présente est bon pour moi???
J'ai réalisé que je prenais parfois des responsabilités alors qu'elles ne me revenaient pas. Et que je faisais des choix sans me demander si c'était bon pour moi, en voulant aider les autres sans me respecter. Et c'est avec ces surcharges de stress ou de tâches que j'en venais à "péter" les plombs et à sortir de mes gonds... C'EST FINI! Enfin, je l'espère... Il faudra que je pratique un peu l'art de l'amour de soi! Et que je redécouvre cette parole de Christ: "Aime ton prochain COMME TOI-MÊME." J'avais oublié cette condition pour aimer les autres, craignant d'être égoïste... Ah, nos vieux schèmes de pensées sont parfois difficiles à corriger!

Me voici donc de retour parmi vous, avec mes souvenirs de vacances et ma cour arrière maintenant en partie remplie de 20 tonnes de pierre rosée et agrémentée de 300 tuiles de parterre pour faire disparaître les trous de vase et les touffes jaunies de pelouse dont je vous avais parlé avant mon départ. C'est beaucoup plus agréable et mes chiens s'y plaisent beaucoup!
A la prochaine,