samedi 25 juillet 2009

Je pars en vacances!


ENFIN, CE SONT LES VACANCES!

Je pars pour 2 semaines en vacances sur la Côte Nord du Québec. Un périple de 1600 km pour me rendre à Natashquan avec ma roulotte. J'ai de bons amis qui voyagent avec moi. Odette a préparé de succulents repas, nous serons gâtés.. Mmmm! Nous prendrons le traversier Godbout-Matane pour revenir par la rive Sud. Si possible, nous visiterons le nouveau sous-marin à Rimouski.
Un festival de mer, de poisson frais et de grand air. J'ai hâte! Je vous reviendrai au retour avec les anecdotes et quelques photos du voyage. En attendant, voici quelques images des régions que je vais visiter.

Charlevoix, Baie St-Paul




Tadoussac, sa petite chapelle et l'Hôtel Tadoussac




L'archipel des Îles Mingan



Natashquan, dernier village où se termine la route 138



Traversier Godbout-Matane, le «Camille-Marcoux»


Le sous-marin Rimouski


J'espère que nous ferons un beau voyage. Mes chiens m'accompagnent, ils savent très bien se conduire en camping et ils sont tellement contents d'être du voyage. Nous prendrons ce que mère Nature nous enverra comme météo. Un jeu de cartes et de bons livres occupent bien une journée de pluie! En plus, nous ne fondons pas à la pluie, alors un imperméable, des bottes et hop! une bonne marche avec les chiens sur la plage...
Au plaisir de vous retrouver, chers amis lecteurs, à mon retour et bonnes vacances à tous ceux qui le seront.

Françoise


Plus de 4000 visites!


Je suis contente, avant de partir en vacances pour 2 semaines, mon compteur de visites sur le blog dépasse le 4000! Merci à vous tous pour votre appui et vos visites. N'hésitez pas à m'envoyer des commentaires de temps en temps...

Françoise

vendredi 24 juillet 2009

Une pilule, une petite granule


La compagnie pharmaceutique Pfizer, une des plus grosses mondialement, après plusieurs années de recherche, annonce le lancement de 2 nouvelles pilules sur le marché.

Celles-ci ont pour but d'atténuer les conflits de couple qui sont responsables de nombreux divorces, de diminution de rendement au travail pour les parents et en classe pour les enfants. De plus, ils présentent très peu d'effets secondaires. Les études démontrent à ce jour qu'ils sont très efficaces.

  • Le Dicomel: (Dis comme elle...) et
  • Le Lipidor: (Lis pis dors...)




ah! ah!






En parlant de pilules, voici quelques conseils pour un bon usage des médicaments:

  • Ne pas donner nos médicaments à une autre personne, même si elle souffre des mêmes symptômes. Les effets et les contre-indications sont différents d'une personne à l'autre.
  • S'assurer de toujours garder sur soi une liste complète de nos médicaments, prescrits ou en ventre libre, avec la liste de nos allergies.
  • Les conserver à l'abri de l'humidité et hors de la portée des enfants.
  • Alcool et médicaments ne font pas souvent bon ménage...
  • Les médicaments en vente libre et les produits naturels ne sont pas sans danger. Ils peuvent présenter des effets indésirables et des interactions médicamenteuses.
  • Certains médicaments peuvent prendre un certain temps avant d'agir et d'autres nécessiter une durée définie. Toujours vérifier auprès de votre médecin ou pharmacien avant de les cesser.
  • Prendre des renseignements adéquats auprès de votre médecin ou de votre pharmacien sur la médication que vous prenez.


jeudi 23 juillet 2009

Nos découvreurs


Pour faire suite au message précédent sur les festivités de la fondation de Gaspé par Jacques Cartier, je vous partage quelques couplets d'un poème de Jean Narrache, auteur dont je vous ai parlé il y a quelques semaines. Ceci a été écrit dans les années 20, époque où les échanges France-Québec se faisaient plutôt rares et ne semblaient pas si cordiaux qu'aujourd'hui, à en juger par certains vers... Vous noterez le parler joual québécois, pas si facile que ça à écrire...
Françoise

Nos découvreurs

C'est dans l'hiver d'quinz'-cent-trent'-quatre,
A c'que nous dis'nt les almanachs,
Qu'jacqu's Cartier est v'nu en frégate
Pour découvrir le Canada.

D'puis c'temps-là, en Franc', c'est l'usage
Que d'z'écrivains, des faiseux d'vers
Vienn'nt par icit' faire un voyage
De découvert' tous les hivers.

Oui! aussitôt qu'le frett' commence,
C'est en plein l'temps ousqu'on s'fait scier
Par des oiseaux qui vienn'nt de France
Exprès pour nous conférencier.

Seul'ment, j'voudrais pas mettr' la faute
Su' l'dos d'ceux qui sont innocents.
Y'a d'z'opulents, mais y'en a d'autres
Qui sont polis pis pleins d'bon sens.

Y disent qu'on descend d'la vieil' France,
Qu'on est Bretons, Normands, Poit'vins.
Moé, ça m'fait pas grand'différence
Du moment que j'suis Canayen.

Y parl'nt d'leu z'anciens rois, d'leu reines
On ben d'Napoléon Premier.
Tout c'mond'-là, sans leur fair' de peine,
C'tait pas mieux qu'Sir Wilfrid Laurier.

Y'en a qui vienn'nt fair' des études
Su' nos manièr's et pis nos gens.
Y critiqu'nt ben nos habitudes
Mais y haïss'nt pas notre argent...

Pis, quand y r'tourn'nt de leur voyage,
Y dis'nt aux gens de par chez eux:
«Le Canada, c'est plein d'sauvages.»...
Moé, j'nai jamais vu, c'est curieux!

Faut que j'm'la ferm'. Ça m'f'rait dommage,
Si j'passais pour un chicaneur;
J'perdrais mes chanc's de décorage
De ruban d'la Légion d'Honneur.

(Jean Narrache, "Quand j'parl' tout seul", Éditions Albert Lévesque, 1932)

475e de Gaspé

Comme Gaspésienne, je ne peux passer sous silence le 475e anniversaire de fondation de la ville de Gaspé. Le 24 juillet 1534, Jacques Cartier, parti de St-Malo en France, plante une croix à Gaspé pour s'approprier les lieux au nom du roi de France, François 1er. Il y aura de grandes festivités tout l'été à Gaspé pour commémorer cet événement, particulièrement durant la fin de semaine qui vient. Ce sera sûrement magnifique, c'est dommage que je ne puisse m'y rendre.

La ville de Gaspé a été fondée au fond d'une immense baie, la baie de Gaspé, qui est de toute beauté. Trois rivières s'y jettent: La St-Jean, la Darmouth et la York. Comme vous pouvez le constater, il y a des noms anglais dans le paysage, descendants d'Irlandais installés dans le coin de longue date. Il y a aussi une communauté amérindienne à Gaspé.

C'est une baie magnifique, n'est-ce-pas? La ville de Gaspé elle-même est nichée au pied d'une petite colline, dominée par le sanatorium (grande bâtisse blanche sous les nuages), qui est maintenant à la fois un centre de psychiatrie et de soins prolongés. Il y a une vingtaine d'années, on a annexé à Gaspé une quinzaine de villages environnants, allant de Percé à Grande-Vallée, ce qui a fait longtemps de cette municipalité la plus grande en superficie de l'Amérique du Nord!


Des traversées en voiliers jusqu'en Europe se font également au départ de Gaspé. Un des attraits touristiques de Gaspé est la croix de Jacques Cartier, qui a été refaite en granit, à côté de la cathédrale du Christ Roi, chef-lieu de diocèse de Gaspé (un des seuls diocèses du Canada à avoir déjà fait faillite...). Cette dernière est construite en bois et aurait la forme d'un bateau, mais, je me souviens que, dans mon enfance, aucun gaspésien ne réussissait à voir le fameux bateau dans cette structure... A vous d'en juger...


Je connais bien la ville de Gaspé pour y avoir étudié durant mes années de CEGEP. Elle était située à 75 milles (120 km) de Chandler, où je résidais. J'ai de bons souvenirs de ces années de classe où je demeurais dans les résidences du CEGEP, en appartement avec 7 autres filles. Il y avait des chambres sur les 2 premiers étages et le troisième était la cuisine! Imaginez ça, 8 filles fin adolescence qui vivent ensemble durant toute une année scolaire... Il s'en passait des vertes et des pas mûres... Un souvenir cocasse me revient à l'esprit: quand j'avais joué pour mon cours de théâtre, devant un auditoire de jeunes de Gaspé, la sorcière dans Hansel et Gretel... Il paraît que je faisais une sorcière très convaincante! J'ai d'ailleurs reçu la note de 98% pour mon interprétation. J'ai toujours dit que cette sorcière revenait me hanter à chacun de mes syndromes prémenstruels... ah! ah! C'est aussi l'époque où mon père est décédé, un des grands drames de ma vie. Du CEGEP, nous avions une vue formidable sur la baie de Gaspé, comme le montre cette photo.


Tout ça pour conclure que je suis fière d'être gaspésienne et je vous recommande chaudement d'aller faire un tour en Gaspésie. C'est un coin de pays magnifique dont je m'ennuie beaucoup, j'y retourne à chaque année.
Je souhaite bonne fête de fondation à tous les gaspésiens, gaspésiennes, qu'ils soient demeurés sur place ou qu'ils aient émigré comme moi dans d'autres coins du Québec. On peut sortir une fille de la Gaspésie mais on ne peut pas sortir la Gaspésie de la fille! On demeure toujours gaspésien(ne) de cœur. Gaspésie, je t'aime!

BONNE FÊTE GASPÉSIE
Françoise

mardi 21 juillet 2009

Avez-vous des suggestions?


Je me casse la tête depuis quelques temps pour trouver une façon d'aménager ma cour arrière. Voici une photo de terrain qui ressemble beaucoup au mien... Avec les chiens qui creusent des trous (terriers obligent...) , les arbres immenses qui font de l'ombre, il n'y a rien qui pousse. J'ai quelques mottes de pelouse qui ont survécu, je ne sais comment, aux 2 fois où j'ai fait installer de la tourbe. Le reste c'est de la terre qui devient de la boue dès qu'il pleut... Et il ne pleut pas cet été d'abord!... Imaginez ce que ça fait dans maison lorsqu'ils entrent avec les pattes sales... Ça fait 16 petites pattes pleines de terre qui se promènent partout dans la maison! Et Françoise qui nettoie à leur suite...

Actuellement, je n'ai pas trouvé mieux comme idée que de faire des allées et des trottoirs en tuiles 16x 16 avec de la gravelle ronde rosée (4 pouces d'épaisseur) entre chaque. Ça prendrait 25 tonnes de gravelle et une centaine de tuiles pour couvrir la moitié de ma cour! Plus de l'huile de bras pour monter tout ça en arrière de la maison...

Il y a peut-être des passionnés(es) d'horticulture parmi vous??? Quelqu'un aurait-il une autre solution à me proposer pour recouvrir le sol?? Je ne veux pas de piscine ni de béton. Les plantes ne survivront pas. Et le terrain est en pente vers ma maison...
Une suggestion intéressante serait appréciée car je tiens à mes chiens mordicus!



Françoise

dimanche 19 juillet 2009

Individuel ou collectif?


Aujourd'hui, voici un sujet un peu plus sérieux qui m'interpelle depuis quelque temps, surtout depuis la lecture d'un article de C. Zacchia, psychologue. Nos gestes personnels ont-ils des conséquences sur notre communauté ou notre société? Voici une petite réflexion à ce sujet.

L'autre jour, en circulant sur l'autoroute 40 pour me rendre camper, j'ai été prise dans une file d'attente de 5 km... Après avoir attendu passablement longtemps en avançant comme des tortues, je suis finalement arrivée sur les lieux de l'obstruction. Je m'attendais à des travaux de voirie avec une voie fermée, comme il y en a partout au Québec de ce temps-ci, mais non... Deux voitures s'étaient tamponnées et se retrouvaient dans le terre-plein central entre les 2 voies. Dans le fond, il n'y avait aucune obstruction sur l'autoroute, mais chaque automobiliste s'arrêtait 5 à 10 secondes pour regarder l'accident et les voitures de secours, ralentissant par le fait même le trafic, et ce, dans les 2 directions...

Vous allez me dire: " C'est pas bien grave 10 secondes, après tout, les automobilistes ont bien attendu longtemps, pourquoi ne prendraient-ils pas quelques secondes pour regarder ce qui se passe?" Oui mais, ce petit geste individuel banal s'est transformé, au niveau collectif, par une longue file d'attente, causant ainsi un long retard. (Ce qui me met hors de moi, grrrr.!!)

Il y a plein de petits gestes comme celui-ci qui nous semblent banals pris individuellement mais qui, collectivement, peuvent avoir des conséquences importantes. Par exemple, l'autre jour, mon épicier me disait que c'était effarant le nombre de personnes qui volaient un article ou l'autre dans l'épicerie. Assez qu'il engage des agents en civil qui circulent dans les allées incognito pour surveiller. Je vous donne en mille ce qu'il m'a dit qui était le plus fréquent: le vol de viande par des femmes qui la sortent des emballages et la mettent dans leurs sacoches! Je n'en revenais tout simplement pas.

Je me souviens que lorsque j'étais jeune, ma cousine, alors étudiante à l'Université, avait argumenté avec mon père que ce n'était pas grave de voler du smoked meat chez Steinberg (ancienne chaîne d'épiceries) car ils étaient riches eux... Après tout, un paquet de smoked meat, ce n'est pas si cher que ça, disait-elle... Mais imaginez que chaque personne qui fait son épicerie ou magasine vole un article. Que pensez-vous qu'il va arriver? Les prix des denrées va augmenter pour compenser la perte de profit que le commerçant doit supporter en raison des vols.

  • De même, le vote d'un seul électeur ne va pas changer le résultat d'une élection. Mais si tout le monde se dit ça et ne va pas voter, cela a de fortes chances d'influencer le résultat...
  • Si je suis la seule de ma rue à ne pas faire de récupération ou comme je le vois souvent, à jeter le contenu du cendrier de voiture sur la chaussée à un feu de circulation, ce n'est pas bien grave individuellement mais qu'en est-il de l'avenir de notre planète avec ses tonnes de détritus???
  • Si je fais une fausse déclaration à l'impôt ou à ma compagnie d'assurance pour une réclamation, ça ne semble pas majeur individuellement mais au niveau société, ça veut dire augmentation des taxes, des impôts et des assurances par pertes de revenus...
  • Si je vole quelques matériaux ou quelques stylos chez mon employeur, c'est banal, mais en bout de ligne, il y aura peut-être des pertes d'emplois ou un gel des salaires consécutifs aux pertes encourues....
  • Si je triche aux examens, ça ne semble pas grave mais quelles conséquences y aura-t-il sur mes connaissances acquises lorsque j'aurai un emploi???
  • Si un mari ment ( un simple petit mensonge pieux...) à son épouse et à ses enfants, ça ne semble pas bien important mais ceci peut miner la confiance de toute sa famille...
  • Sortir le boyau d'arrosage pour laver ma voiture et mon entrée d'auto, ce n'est pas bien méchant, mais qu'en est-il de notre gestion de l'eau potable si tout le monde le fait, alors que c'est une denrée rare sur toute la planète...
  • Je déplore le fait que les urgences soient engorgées mais je vais y consulter pour un petit bobo parce que je n'ai pas envie d'attendre un rendez-vous chez mon médecin... Par conséquent, le délai d'attente de l'urgence augmente encore pour les vraies urgences... (Ça me rappelle quand je faisais de l'urgence, une jeune fille était arrivée un dimanche matin, 8 heures, pour montrer un ongle d'orteil qui lui faisait mal depuis un an... Quand je lui ai demandé pourquoi elle se présentait à l'urgence ce matin-là plutôt que d'avoir pris un RV chez son médecin de famille, elle m'a répondu: "Ben, j'avais rien à faire c'matin...")
  • La liste pourrait être longue, vous auriez probablement d'autres exemples à me donner tous aussi percutants...
Dans le fond, 10 secondes d'arrêt, le vol d'un smoked meat, un déchet que je jette à terre, une omission de vote ou dans ma déclaration d'impôt, un petit mensonge de temps en temps, qui cela peut-il déranger après tout???

Nous avons malheureusement tendance à nous préoccuper de nos petits gestes quotidiens, de notre petite personne, sans trop nous soucier de leurs effets cumulatifs sur notre collectivité. En agissant ainsi, nous évitons de nous responsabiliser face à plusieurs problèmes qui affectent notre planète, l'écologie, la santé et le partage des richesses entre autres...

Il est tellement plus facile de se plaindre de notre gouvernement, de notre patron ou de se fermer les yeux sur les problèmes de notre monde en pensant que c'est aux autres à s'en occuper et à trouver des solutions... Mais pense-t-on parfois à interpeler la personne qui nous fait face dans notre miroir chaque matin sur ses attitudes responsables ou non???

Comme dirait ma mère, c'est un pensez-y bien. Sur ce, bonne semaine à tous.

Françoise

samedi 18 juillet 2009

101e message


Aujourd'hui, j'ai franchi le cap du 100e message sur mon blog. Pas mal! Je me demandais quoi écrire pour le 101e et j'ai alors pensé au film "Les 101 dalmatiens" que j'avais beaucoup aimé. De fil en aiguille, il m'est venu à l'idée de vous proposer quelque chose d'humoristique sur les chiens, histoire de nous dérider un peu, mesdames et aussi messieurs... en ce temps pluvieux.

Achète-toi un chien...

  • Si tu veux quelqu'un qui mange tout ce que tu veux bien lui servir et ne dira jamais que ce n'est pas aussi bon que ce que sa mère lui servait...


Alors achète-toi un chien...





  • Si tu veux quelqu'un qui est prêt à sortir à toute heure du jour ou de la nuit,et aussi longtemps que tu le désires...
  • Si tu veux quelqu'un qui ne touche jamais à la télécommande et ne s'intéresse pas au football...



Alors, achète-toi un chien...






  • Si tu veux quelqu'un qui est heureux de partager ton lit juste pour te réchauffer les pieds...
  • Si tu veux quelqu'un qui ne critique jamais ton apparence ou ce que tu fais, que tu sois belle ou laide, grosse ou maigre, jeune ou vieille...



Alors, achète-toi un chien!







Mais...
  • Si tu préfères quelqu'un qui ne vient jamais lorsque tu l'appelles, t'ignore totalement lorsque tu reviens à la maison...
  • Quelqu'un qui laisse des poils partout, couraille toute la nuit, ne revient souvent que pour manger ou dormir...
  • Quelqu'un qui agit comme si tu n'existais que pour le rendre heureux...
Alors...




Achète-toi un chat!







Ah! Ha! Je suppose que tu as pensé que je dirais: "Alors choisis-toi un homme..."
Et bien, non, c'est trop compliqué à éduquer... C'est pourquoi j'ai plein de chiens dans ma maison et pas d'homme!...

Tourlou,


Françoise


AVIS DE RECHERCHE


RECHERCHÉ:

GROSSE BOULE JAUNE APPELÉE SOLEIL, QUI LOGE DANS LE CIEL ET FAIT BRILLER LES SOURIRES SUR LE VISAGE DES HUMAINS EN PLUS DE RÉCHAUFFER LES JARDINS ET LES CŒURS...

DISPARU DEPUIS PLUSIEURS SEMAINES SANS LAISSER D'ADRESSE. PEUT-ÊTRE EST-IL EN VACANCES LUI AUSSI...
SI QUELQU'UN L'A APERÇU, S.V.P NOUS EN AVISER LE PLUS TÔT POSSIBLE ET LUI SIGNIFIER COMBIEN IL NOUS MANQUE.

DITES-LUI BIEN QU'ON S'EXCUSE POUR TOUTES LES FOIS OÙ ON NE LUI PAS DIT COMBIEN ON L'AIMAIT! ON L'ESPÈRE AVEC IMPATIENCE.

Ceci étant publié, voici une petite maxime que je trouve intéressante pour nous aider à tenir le coup en ces temps plus maussades:

"C'est en nous exerçant à la maîtrise d'une seule journée de notre vie que nous parvenons à la totale maîtrise de toute notre existence."

Maîtrisons donc notre impatience devant ces jours si gris et appliquons cette autre maxime:

"Souris un jour de pluie et tu verras le soleil à travers les nuages."

Bonne fin de semaine quand même,

Françoise



mardi 14 juillet 2009

Une mort annoncée


J'ai passé une belle fin de semaine de camping. Comme ça fait du bien. Ne vous inquiétez pas, le cercueil n'est pas pour personne que je connais et je n'ai pas d'idées morbides!

Voici une petite histoire qui nous fera réfléchir sur notre engagement paroissial ou religieux. Je l'ai trouvée à la fois drôle et sérieuse... Vous me direz ce que vous en pensez.


Sur les murs et dans le journal de la ville apparait une étrange annonce funèbre: « Nous avons la profonde douleur d'annoncer la mort de la paroisse Sainte-Euphrasie. Les funérailles auront lieu dimanche prochain à onze heures»
Le dimanche, naturellement, l'église de Sainte-Euphrasie était remplie comme jamais. Plus aucune place n'était libre, même les places debout ! Devant l'autel était dressé un cercueil en bois sombre. Le curé prononça un simple discours:

«Je ne pense que votre paroisse pourra retrouver vie et ressusciter mais du moment que nous sommes presque tous là, je voudrais essayer une ultime tentative.»
«J'aimerais que vous passiez tous, autant que vous êtes, devant le cercueil et que vous jetiez un dernier coup d'œil sur la défunte. Vous avancerez en file indienne, l'un après l'autre et après avoir regardé le cadavre, vous sortirez par la porte de la sacristie. Puis ceux qui le voudront pourront revenir par le portail pour la messe»

Le curé ouvrit le cercueil. Tous se demandaient qui pouvait bien s'y trouver...Qui était vraiment mort. Lentement le défilé commença. Chacun prit son temps pour regarder dans le cercueil, puis sortit de l'église comme prévu en silence et passablement confus.

Car tous ceux qui voulaient voir le cadavre de la paroisse Sainte-Euphrasie et regardaient dans le cercueil voyaient, dans un miroir posé au fond, leur propre visage....

Une paroisse, une communauté ou une église n'a de vie que par la présence et l'engagement de ses membres... Comme dans une famille finalement!









Françoise

jeudi 9 juillet 2009

Bonne fin de semaine!


Je pars en camping pour la fin de semaine. Non, non! ne vous inquiétez pas, ce n'est pas ce genre de camping superposé! Heureusement... Je me reposerai sur le bord de la rivière Batiscan, que je pourrai admirer avec un beau feu de camp.

Je vous souhaite donc une belle fin de semaine. Je nous la souhaite belle et enrichissante.
A la prochaine chers (ères) amis(es) lecteurs,

Françoise

La prière de la poule

En mangeant mon œuf ce matin, je me suis souvenue d'une petite histoire que m'avait envoyée Thérèse. Je vous la partage, en espérant qu'elle puisse égayer votre journée et vous parler.


LA PRIÈRE DE LA POULE


  • Parce qu'il m'arrive de travailler sous la pluie, on me traite de poule mouillée.
  • Parce que je prends soin de mes petits, on me dit mère - poule.
  • Parce que le danger me fait parfois trembler,on parle d'avoir la chair de poule.
  • Parce que je cache des trésors. on rêve à la poule aux œufs d'or
Je suis une pauvre poule.
Je n'ai pas le panache de mon frère le coq, ni sa voix claironnante.

Je mène une vie calme et paisible. Je suis besogneuse et rassembleuse. Je suis toujours occupée. Je n'arrête pas. Il faut en ramasser des grains,des brins d'herbes et des cailloux pour s'emplir le gésier et atteindre une certaine efficacité.
Des œufs, avec des beaux jaunes comme le soleil, cela ne se fait pas en criant "lapin". Je ne peux oublier que dès le petit déjeuner, j'ai tout un contrat à remplir.

Dans les meilleurs conditions, je peux élever toute une couvée .Je rassemble mes petits, je les nourris, je les garde au chaud jusqu'à ce qu'il leur pousse des ailes.

Un jour, Jésus a pensé à moi. Il était sur le Mont des oliviers et il regardait sa ville, juste à côté. Il était bouleversé. Il a dit: "Jérusalem ô ma ville, toi qui tues les prophètes, que de fois j'ai voulu rassembler tes enfants comme une poule rassemble ses poussins et tu n'as pas voulu". Et il pleura...(Lc 13, 34)

Ça m'a émue. Quel beau message de la part de Celui qui est venu pour nous aimer et nous rassembler, à l'exemple d'une mère poule qui s'occupe de ses poussins.
Que voulez-vous que je vous dise? Oubliez-moi, mais de grâce, laissez-vous aimer et rassembler par Lui...

Votre amie la poule

Françoise

mardi 7 juillet 2009

Connaissez-vous Jean Narrache?


J'ai retrouvé dans ma bibliothèque un petit livre qui appartenait à mon père, édité en 1932: de Jean Narrache, Quand j'parl' tout seul. C'est un poète québécois, pharmacien de profession, dont le nom véritable était Émile Coderre (1893-1970). Il a écrit quelques volumes de poésie qui évoquaient la misère des pauvres et des humbles. J'ai découvert en le relisant quelques perles sur la société québécoise, ou canadienne française comme on disait à l'époque. Je vous partage un poème sur notre fête nationale, la St-Jean-Baptiste. Comme vous le verrez, le nationalisme n'a pas débuté avec le parti québécois... Déjà, en 1932, il avait une idéologie encore populaire aujour'hui... N'oubliez pas, c'est écrit en langage populaire.

Jean Narrache


Notre fête nationale

C't'aujourd'hui la Saint-Jean-Baptiste,
c'est l'jour qu'on promèn' notr' mouton :
faut qu'le peupl' canayen s'réjouisse
d'avoir un Juif pour son patron.


L'mouton c'est notre emblèm', bondance !
Ça nous ressembl' comm' deux goutt's d'eau.
Ça suit toujours, ça pas d'défense,
ça s'laiss' manger la lain' su' l'dos.


On fait l'élog' de nos grands pères
dans des discours patriotards.
J'crois qu'si les vieux r'venaient su' terre.
Y nous flanqu'raient leu' pied quequ'part.


On est tout un peupl' de mitaines ;
on s'laiss' m'ner par le bout du nez.
On veut mêm' pas s'donner la peine
de défendr' c'qui nous ont donné.


On fait des discours magnifiques
pis des processions l'vingt-quatr' juin,
mais nos élans patriotiques
sont déjà oubliés l'lend'main.


On crie : « Encourageons les nôtres»
« Soyons des frèr's ! Mercier l'a dit. »
Mais les plus gueulards d'ces apôtres
s'habill'nt chez les Juifs à crédit.


C'est ça notr' grand patriotisse ;
des mots, du vent pis des drapeaux,
pis, mêm' ces drapeaux-là, torvisse !
vienn'nt d'chez Eaton de Toronto !









Françoise

lundi 6 juillet 2009

Lettre de Mme La Pluie

Je pense que Mme La Pluie a lu mon message d'il y a quelques jours où je me plaignais qu'il mouillait trop! Et je n'étais pas la seule à me plaindre semble-t-il!
Voici sa réponse à nos jérémiades...

Chers Québécois et Québécoises,

Bonjour, c 'est moi, la pluie. Je voudrais répliquer à la campagne de dénigrement que vous menez à mon égard. Je sais que vous me détestez depuis toujours, et encore plus que jamais. Ben savez-vous quoi? Je suis encore plus tannée de vous autres que vous êtes tannés de moi! C' est fort. Ça fait 400 ans que j' endure; aujourd'hui, je déborde!

Je ne suis plus capable de vous entendre vous plaindre de moi: «Ah! pas encore de la pluie! Maudite pluie! Y fait pas beau!» C'est quoi, ça, il ne fait pas beau? C' est tout à fait subjectif. Pourquoi le soleil, c' est du beau temps, et la pluie du mauvais temps? Vous irez en Éthiopie, au 100e jour de sécheresse, voir s' ils trouvent qu 'il fait beau. Laissez-moi vous dire que, lorsque j' arrive là-bas, c'est moi, le beau temps.

Pourquoi êtes-vous en adoration devant le soleil? Le soleil vous brûle, vous donne le cancer et vous tue. Vous êtes absurdes. Vous vous déshabillez quand il fait soleil et vous vous habillez quand il pleut! Gros quotients! C 'est le contraire qu' il faut faire. Le soleil, c' est du feu. La pluie, c' est de l' eau. Vous habillez-vous pour prendre votre douche? Votre peau aime l 'eau. Votre peau haït le feu. Vivez en harmonie avec votre corps. Quand il pleut, au lieu de vous couvrir et de vous réfugier dans la maison, enfilez votre maillot et venez dehors. Pas besoin de crème et d 'indice de protection. Vous n' êtes jamais autant en sécurité dehors que lorsqu' il pleut. Bien sûr, un éclair peut venir vous chatouiller un peu. Mais là, pas besoin d' avoir peur, franchement! Avez-vous déjà gagné à Loto-Québec? Non? Ben vous ne serez pas foudroyé non plus.

J 'ai un cœur, moi aussi. Comment pensez-vous que je me sens quand j' entends quelqu'un dire: «On a une saison pourrie, il pleut tout le temps»? C 'est pas parce qu' il pleut qu' on ne peut pas avoir une saison merveilleuse. Que fait l'homme quand il fait soleil? Il joue au golf. Que fait l 'homme quand il pleut? Il fait l' amour. Vous n' allez pas me dire, messieurs, que vous préférez jouer au golf plutôt que faire l' amour à votre femme? Et vous, mesdames, vous n' allez pas me dire que vous préférez que votre mari joue au golf plutôt qu' il vous fasse l 'amour?

Il n' y a rien de plus romantique, de plus sensuelle que moi. Quand on tombe amoureux, on dit qu 'on a un coup de foudre, pas un coup de soleil. Le coup de soleil, ça vous rend rouge comme un homard, puis vous pelez pendant deux semaines. Le coup de foudre vous rend heureux et léger.

Pourtant, vous chantez le soleil: «Soleil! Soleil!» Vos grands poètes écrivent même des odes à la neige: «Ah! que la neige a neigé...» «Mon pays, c'est l 'hiver.» Pour moi? Rien. À part une toune de Vilain Pingouin. Rien pour remonter un ego. Voulez-vous bien me dire ce que je vous ai fait pour que vous aimiez même la neige plus que moi? C' est du racisme! Après que je suis tombée, vous n' avez rien à faire. Vous allez dehors et vous sifflez. Pas de pelletage, pas de millions à dépenser pour tout ramasser avec des camions. Niet. Votre gazon est plus beau. Et l' air sent meilleur. Mais pas le moindre merci. Pas la moindre poésie.

Je suis tannée des petites météorologues qui parlent de moi comme si j' étais la peste ou Ben Laden: "On ne vous dira pas ce qui s' en vient pour la fin de semaine! C'est effrayant! Faut surtout pas que vous soyez fâchés contre moi. Je n 'y suis pour rien!"
On le sait bien, que tu n 'y es pour rien. T'es pas Dieu! T'es juste une jolie fille qui lit des cartons.
La pluie est un effet spécial qu' aucun Stephen Spielberg n'est capable de reproduire. Au cinéma, parfois, ils font pleuvoir sur un coin de rue, et ça leur coûte un bras! Wow! Moi, je suis capable de pleuvoir de Gaspé à Gatineau! Pour pas une cenne! Profitez-en au lieu de gueuler! Y a juste Gene Kelly qui a compris qu'on peut avoir du fun sous la pluie. Si toutes les belles filles se promenaient en costume de bain quand il pleut, il y aurait plus de gars sur les terrasses les jours de pluie que les jours de soleil.

Quand il pleut, c' est le temps de laver votre char, ça ne peut pas être plus écologique. C 'est vrai, vous n' arrêtez pas de dire que l 'eau est rare, qu 'il faut l 'économiser, il y a même des polices pour surveiller ce que le voisin fait avec son boyau. Et quand cette manne vous tombe du ciel, arrose vos jardins, nettoie vos trottoirs, gratis, vous trouvez le moyen de râler.

Ça va faire! Le monde change, ben vous allez changer. Le virage vert, vous allez le prendre pour vrai. Vous n'arrêtez pas de dire que vous êtes verts et vous déprimez quand il pleut. C'est pas logique. Qu'est-ce qui rend la planète verte? Moi! La pluie! Le soleil la rend jaune caca. Le réchauffement de la planète, ce ne sera pas ma faute à moi, ça va être la faute du soleil que vous aimez tant. Vous allez disparaître à cause du soleil, pas à cause de la pluie!

Avant, vous aimiez le soleil, maintenant vous allez aimer la pluie. Le beau temps, ça va être moi. Le mauvais temps, ça va être lui.

Sinon, je m'en vais. Ou plutôt, je reste! Avez-vous compris une fois pour toutes...?

LA PLUIE

(Je remercie Claudette de m'avoir envoyé cette histoire)




Histoire d'église


Voici une petite histoire que m'a envoyée Thérèse après avoir lu mon résumé de "Confession d'un cardinal". Je suis d'accord avec elle que cette anecdote donne un bel exemple de l'Église avec ses conventions et ses lois vs l'Église, signe de la tendresse de Dieu pour chacun de ses enfants.

Parfois, on refuse des personnes dans une communauté paroissiale, religieuse ou laïque parce que les responsables ne les trouvent pas assez bien pour s'engager et servir le Seigneur dans cette communauté. Trop blessés par la vie, divorcés remariés, union de fait plutôt que mariage, homosexuels, sidéens, alcooliques ou drogués, marginaux, etc. etc... Dire que Jésus se tenait avec des apôtres plus qu'imparfaits (Pas d'instruction, Judas l'a trahi, Pierre l'a renié, ils se sont tous sauvés lorsqu'on l'a arrêté...), avec des malades, des éclopés de la vie, des prostituées, des voleurs... Avec qui serait-il s'il revenait sur Terre maintenant? Probablement avec les plus pauvres et faibles de la société, les laissés pour compte des dirigeants civils ou religieux et des "bons chrétiens"...

Alors, pensons-y à deux fois lorsque nous viendra l'idée de repousser quelqu'un ou d'en avoir peur parce qu'il est différent de nous qui sommes si parfaits... Ne craignez rien, je m'inclus totalement dans ces personnes qui se permettent d'en juger d'autres, ça m'arrive encore souvent malheureusement...

Voici donc cette petite histoire:

Un jour, un homme coiffé d'un chapeau brun, entra dans une église et prit place au premier rang. Lorsque les fidèles entonnèrent le premier cantique, l'un des marguilliers lui demanda aimablement d'enlever son couvre-chef.

"Non" répondit l'homme, je préfère le garder!"

Consternation dans l'église! Le plus ancien des marguillers, appelé à la rescousse, pria l'homme de se découvrir, mais lui aussi essuya un refus. On fit venir le bedeau, sans succès.

"J'ai le droit de garder mon chapeau, dit l'homme, et personne ne peut m'en empêcher!"

En désespoir de cause, le bedeau demanda à la présidente de l'association féminine d'essayer à son tour. Ce qu'elle fit... en vain! Après le service, le curé s'approcha de l'entêté et lui dit sur un ton le plus aimable:

" Ce fut un grand plaisir de vous avoir parmi nous ce matin. Vous êtes le bienvenu et vous pourrez venir régulièrement prier le Seigneur avec nous. Cependant, la coutume exige que les hommes se découvrent pendant toute la durée de la célébration. J'espère qu'à l'avenir, vous vous conformerez à cet usage."

Et l'homme au chapeau de répondre:

" Merci beaucoup! C'est très gentil de m'accueillir ainsi. En fait, je fréquente votre église depuis trois ans, mais aujourd'hui, c'est la première fois que quelqu'un fait attention à moi. Grâce à mon chapeau, j'ai eu le plaisir de parler à plusieurs marguillers, au bedeau, à madame la présidente et maintenant à vous-même, qui auparavant aviez toujours l'air trop occupé pour m'adresser la parole. N'est-ce pas un vrai miracle?"



Ah! Ah!

dimanche 5 juillet 2009

Confession d'un cardinal


J'ai lu il y a quelques mois ce volume qui m'a été donné par une amie parce qu'elle l'avait profondément aimé.
Je l'ai trouvé également très intéressant et il m'a permis de me réconcilier avec l'Église institution en m'aidant à comprendre comment sont arrivés les dogmes, les lois et la rigidité de l'Église catholique au cours des siècles passés.

Olivier Le Gendre, écrivain, journaliste français et militant religieux, est un grand connaisseur des milieux chrétiens et il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’Église. Dans ce livre, il propose une lecture sous la forme d’une conversation courtoise avec un cardinal. Une conversation entremêlée d’anecdotes significatives, de révélations et de considérations historiques.

Ce cardinal octogénaire, qui fut « ministre » de Jean Paul II, souhaite «épancher son cœur » et dire tout haut ce qu’il pense tout bas de l’Église actuelle. Il ne veut plus d'une Église qui veut restaurer des pratiques anciennes, remplie de structures puissantes, de statistiques et de doctrines à obéir aveuglément. Il nous parle d'une Église invisible, celle composée d'hommes et de femmes, prêtres et laïcs, pratiquants ou non, qui vivent simplement de l'Évangile en faisant goûter la tendresse de Dieu autour d'eux. C'est un retour à l'essentiel de la Parole de Dieu, mise en pratique dans des gestes biens simples du quotidien.

« Aurons-nous réussi, au nom de notre foi, à mettre un peu plus d’humanité dans un monde qui semble saisir toutes les occasions de se déshumaniser. »

Il nous dévoile les dessous de l'attentat de Jean-Paul II, de l'élection du pape actuel Benoît XVI, du génocide au Rwanda, de la position de l'Église sur la contraception et le SIDA etc... Ce cardinal se consacre, maintenant qu’il est à sa retraite, aux plus pauvres, aux enfants malades dans un pays (Thaïlande) où tout s’échange et où sévit l’exploitation des enfants, la pédophilie, la prostitution à grande échelle, le tourisme du sexe, etc.
Il nous raconte l'histoire de Poo, un jeune sidéen qu'il accompagnera sans chercher à le convertir mais seulement à l'aimer comme présence de la tendresse de Dieu auprès de lui, à la manière d'une brise légère et non d'un ouragan, comme lorsque Dieu se présente à Élie (1Roi 19,9-13a).

« L’Église, ce n’est pas le Vatican, les conférences épiscopales, les nonces. Ce sont des parents qui transmettent leur foi à leurs enfants, c’est un prêtre qui ouvre une maison pour les sidéens, bref ce sont des gens croyants, prêtres et laïcs, hommes et femmes de toute condition qui vivent une pratique un peu banale, même si elle peut être profonde, mais aussi des gens qui inventent sans arrêt des manières d’être croyant dans le monde. Bref, l’Église, c’est avant tout un fourmillement d’initiatives et de réalisations, connues ou inconnues. »

Bref, il nous invite à vivre notre foi au quotidien en rendant témoignage de la tendresse et de l'amour de Dieu autour de nous. Dieu n’est pas toujours où nous pensons. Pas seulement dans nos églises ou dans l'Église institution... Nous devons purifier notre regard pour discerner sa présence. Je vous recommande "chaudement" ce volume si vous désirez "rafraîchir" votre foi et comprendre l'Église d'hier et d'aujourd'hui.

Olivier Le Gendre, Confession d’un Cardinal, Paris, Jean-Claude Lattès, 2007.